13ième Ralliement

13ième Ralliement de l'Association des familles Pelletier

ayant eu lieu les 30, 31 juillet et 1er août 1999 - Beaupré

Pendant qu'il faisait 32' degrés à Montréal et à Québec, le mercure n'indiquait qu'un faible 5' degrés au Phare Prince en face de Tadoussac.Le "crachin" trop dense pour observer convenablements les mammifères marin, nous filons vers la baie de Tadoussac.

En bas de la présente page vous trouverez un résumé de ce ralliement présenté sous la forme de La Pelleterie Classique.

Samedi le 31 juillet vers 8:00 AM, le "Famille Dufour 2" arrive! Ils sont tous là les 112 Pelletier!

Sur le fleuve Saint-laurent, direction Tadoussac.

Observations de la nature dans toutes sa splendeur

Louis-René Pelletier, descendant d'un autre ancêtre Pelletier (Jean Pelletier), a su trouver le moyen de nous faire rire et de nous faire réaliser qu'un coeur jeune se garde à jamais. Il suffit de le vouloir!

Le manoir Richelieu.

Nous sommes allés jusqu'au Cap Trinité dans le fjord du Saguenay

Un instant de silence en écoutant l'Avé Maria afin de rendre hommage à la Saint- Marie et demander sa protection tel que les marins ont coutumes de faire en passant à cet endroit.

Au sortir du fjord du Saguenay, le temps plus clément nous a permis d'observer les baleines. 17 autres navires et embarcations nous accompagnaient

Un petit jeu pour nous dégourdir...

le baton musical.

Et revoici Beaupré...

Dimanche, premier août 1999

De gauche à droite, la Secrétaire Dolorès, le Président Denis et le Vice-président Normand.

Toujours de Grands Voyageurs

Auteur : Pascal Pelletier

Publié dans La Pelleterie, volume 13, no 3 - automne 1999.

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L’Association des Familles Pelletier avait invité ses membres et tous les Pelletier d’Amérique au 13ième ralliement qui à été tenu cette année du 30 juillet au premier août inclusivement à Beaupré.

Un ralliement à Beaupré? Pas tout à fait car la principale activité du ralliement à été un voyage de 10 heures et de quelques centaines de kilomètres. Le fleuve qui avait apportés les ancêtres il y a plus de trois cent ans, à revu les descendants de ceux-ci embarqués à bord du «Famille Dufour 2», pour cette fois effectuer une petite croisière.

Le tout avait débuté vendredi le 30 juillet. Pour ceux arrivés tôt, la piscine désertique de l’hôtel fût un bon rafraîchissement contre la chaleur, contre l’épuisement de la distance parcourue et également contre l’humidité de cette fin de mois d’été. Pour ceux arrivés à l’heure indiqué, un petit cocktail à eut lieux à 18h00 dans le hall d’entrée de l’hôtel Val-Des-Neiges de Beaupré. Les membres du conseil d’administration, ressortis à temps de leur réunion, étaient également heureux de voir autant de Pelletier discutant de généalogie, d’histoire et des événements survenus depuis l’an dernier.

Le temps de faire connaissance avec nos nouveaux cousins et cousines et l’heure du souper était arrivés. Celui-ci à eut lieux dans le salon Dufour au sous-sol. Vive l’air climatisé!

Samedi matin, les réveille-matin ont sonnés et les Pelletier sont descendus pour le déjeuner buffet de 6:45 dans la grande salle à manger. Les autobus sont arrivés par la suite et ont transportés les gens vers le quai. Il faut ajoutés que le Président de l’association s’est mis à chanter «Vive les bretons…» accompagné de tous, cela promettait une excellente journée.

À bord du catamaran «Famille Dufour 2» les Pelletier étaient reconnaissables car la majorités portait un chapeau à l’effigie du patronyme. Ce fût très agréable de regarder et découvrir ce paysage de la cote nord qui est demeuré en majeure partie inchangé depuis Jacques-Cartier. Bien accoudés à la rampe, leur jumelles en main, les gens ont scrutés attentivement le paysage.

L’île-aux-Coudres est ressortie de la brume et à raviver quelques souvenirs à certains Pelletier qui se sont demandés… «Où est ta trace Léopold?, À quel endroit se cache ton marsouin?» (1). Il ne nous as pas répondu et après un bref arrêt au quai, l’île est repassée derrière son voile de brume qui s’est étendue jusqu’au manoir Richelieu que les gens ont vu quelques peu lorsqu’il en est sorti majestueux.

Une des étapes de la croisières était le port de Tadoussac mais avant d’y arriver il fallait bien voir quelques mammifères marin venir respirer à la surface mais comme disent les gaspésiens, le «crachin» trop épais n’offrait pas de visibilité à plus de cent pieds. Il paraît qu’en avant du catamaran Madame Pelletier à bel et bien vu un petit rorqual commun mais Monsieur Pelletier qui était en arrière n’a rien vu!

Alors qu’il faisait un chaud 32’ degrés Celsius à Montréal et à Québec, il ne faisait qu’un faible 5 degrés Celsius dans l’assiette des baleines, près du phare Prince où 3 ou 4 autres navires d’explorations cherchaient aussi l’apparition convoitée. Peines perdues, nous y reviendrons!

En entrant dans le fjord du Saguenay, on ne peut que prendre conscience que près de deux à trois cents mètres d’eau sous nous. L’équivalant des montagnes et falaises majestueuses qui bordent la rivière Saguenay tel que nous l’avons appris en écoutant la narration faite de main de maître par le capitaine du «Marie Clarisse » qui était présent en remplacement de l’animateur habituel.

Quelques villages sont blottis dans les rares vallées du fjord et près de l’un d’eux nommé Sainte-Rose-du-Nord les gens y ont vu quelques Bélugas venir respirer très près de la rive. «Ils sont là tes marsouins Léopold! cachés loin de ta pêche pour la suite de leur monde» car c’est à cette endroit qu’ils viennent rigoureusement chaques années afin d’avoir leur bébés.

L’exploration du fjord s’est arrêté à Cap Trinité là où les légendes des Algonquin se recoupent pour donner à celui-ci une allure mythique. En lisant le Dictionnaire des noms et lieux du Québec ont s’aperçoit de la présence des Viking à cet endroit. Est-ce réaliste?

Les Pelletier ont observés et priés en écoutant l’Ave Maria tel que la tradition marine avait l’habitude de le faire à cet endroit car depuis 1881, trône une statue de Notre-Dame, baptisée Notre-Dame-du-Saguenay. haute de 7,5 mètres et pesant plus de 3000kg. Elle fût sculptée par Louis Jobin (1845-1928) et veille sur le fjord du Saguenay depuis qu’un voyageur du commerce fût miraculés deux fois par la Vierge. C’est en reconnaissance à cela que le projet de statue fût conçue.

Au sortir du fjord dans l’après-midi nous sommes retournés vers le lieu d’observation des baleines car la brume partie et la météo plus clémente les chances étaient bonnes. Cette fois, 17 autres navires et embarcations en plus du catamaran «Famille Dufour 2» étaient déjà arrivés et profitaient du spectacle.

Des rorquals, ils y en avaient et ils engouffraient entre chaque respiration une grande quantité de krill. Les exclamations d’étonnements et la musiques des appareils photos étaient les seuls sons audibles émis par les passagers.

L’observations s’est terminés au moment où deux grandes baleines ont plongés sous le catamaran. Il était l’heure de retourner à Saint-Anne-de-Beaupré sans oublier un petit arrêt à Pointe-aux-Pic et un autre à la fameuse Île-aux-Coudres.

Pour dégourdir les passagers, un petit jeux de bâton musical, cousin de la chaise musicale, à été initié par les membres de l’équipage, Vous l’aurez deviné, c’est bel et bien Monsieur Pelletier qui à gagné. Les uns ont ensuite repris leurs conversations sur la généalogie tandis que d’autres planifiaient le ralliement de l’an 2000 qui se tiendra à Saint-Gabriel-de-Brandon dans la région de Lanaudière au Nord de Montréal.

Le retour fût tellement ponctuel que les gens ont eut tout le temps voulus pour se rafraîchir et se changer avant le copieux souper de 19:30. La soirée qui suivait étant libre plusieurs sont montés se coucher pour se reposer de la journée alors que d’autres ont préférés discuter calmement de divers sujets confortablement assis dans le hall d’entrée.

Dimanche matin, après la messe célébrée par l’abbé Pelletier, le conseil exécutif de l’Association des Familles Pelletier à convié les membres présents à la réunion annuelle. Il y avait élection cette année et Monsieur Hugues Pelletier, de Saint-Anne-des-Monts est venu joindre le rang des administrateurs. Monsieur Denis Pelletier à également été réélu et renommé dans ses fonctions à titre de Président de l’Association pour les deux prochaines années.

Le «brunch» de 11:00 à suivi peu après ce qui à permis à certains d’apprendre qu’une demoiselles du personnel de l’hôtel qui nous était attitré depuis la première journée était elle aussi une cousine Pelletier. Que le monde est petit! En espérant la revoir dans le cadre des activités de l’Association.

C’est ainsi que s’est terminé le 13ièmeralliement des familles Pelletier.

(1)Léopold Tremblay est un habitant de l’île-aux-Coudres qui avait fait revivre la pêche aux marsouins en 1962 sous l’œil de la caméra dePierre Perreaultpour le films «Pour la suite du monde». (ONF)

© Association des Familles Pelletier Inc.